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Retrait du film REVOLUTION UNDER 5 MINUTES de festival LEIPZIG documentary (Allemagne)
Mise au point à propos de ma décision
critique
rédigé par Ridha Tlili (Ayan Ken)
publié le 05/11/2011
Ridha Tlili (Ayan Kan)
Ridha Tlili (Ayan Kan)

Je suis Ridha Tlili (Ayanken), cinéaste Tunisien (réalisateur des films : "Ayankan", "Bas bord ", "Teriague", " Jiha" et "Thawra ghir draj"),membre fondateur du collectif indépendant d'action pour le cinéma en Tunisie (2009), membre-fondateur du festival de la révolution de Regueb- Sidi Bouzid Mars 2011 et initiateur du concept "Image de la révolution - révolution de l'image" qui a donné naissance à 12 courts métrages.

En 2011 j'ai réalisé mon film documentaire de 75 mn intitulé "THAWRA GHIR DRAJ" ("Révolution moins 5 minutes") sur le mouvement de Street-Art "AHL EL KAHF".

J'ai inscrit ce film au 54. INTERNATIONALES LEIPZIGER FESTIVAL FÜR DOKUMENTAR- UND ANIMATIONSFILM". Le film a été sélectionné dans le programme international pour deux projections les 20 et 22 octobre 2011. Le festival m'a également envoyé une invitation pour participer au "Freitag-Salon : Arab spring -reality of a revolution" avec Mr Oussama Rifahi du Liban, Mme Sonja Hegasy de Berlin et Mr Orwa Nyrabia de Syrie.

Le 12 octobre 2011 le coordinateur du festival Mr Marcel Maiga m'envoie un mail pour m'informer qu'une société de production libanaise (ITAR Production, Eliane Raheb / Nizar Hassan) prétend avoir des droits sur quelques images dans le film et demande au Festival d'annuler la participation de mon film "THAWRA GHIR DRAJ" (Révolution moins 5 minutes) du festival.

J'ai envoyé une lettre signé au directeur de "54. INTERNATIONALES LEIPZIGER FESTIVAL FÜR DOKUMENTAR- UND ANIMATIONSFILM" pour dire que j'ai tous les droits sur les images dans le film et que j'assume toute responsabilité pendant et après le Festival. Le Festival n'a pas pris une position claire et j'ai dû retirer mon film du Festival (le Festival a eu peur d'être poursuivi juridiquement par ITAR Production).

Pour l'histoire de ma relation avec la société libanaise ITAR Production, elle remonte au mois d'avril 2011, quand la Libanaise Eliane Raheb et le Palestinien Nizar Hassan sont venus en Tunisie et m'ont présenté le projet d'ARTE WEB-TV à la recherche de réalisateurs / producteur pour faire des épisodes de 2 mn sur le changement après la révolution tunisienne.
J'ai fait les épisodes zéro avec le mouvement de "Ahl al Kahf" et avec Mr Adnan Hajji, et j'ai contacter aussi Om Zied (militante des droits de l'homme) pour faire d'autres épisodes.
Eliane Raheb et Nizar Hassen ont passé une semaine à l'hotel El Machtel sans prendre part à mon travail... A part le concept du projet Nizar Hassan voulait avoir certaines de mes images pour faire son propre film, chose que j'ai clairement refusée. un film de lui.
Apres avoir quitté le pays, Eliane Raheb et Nizar m'ont appelé pour dire que ARTE voulait que je fasse quelques épisodes sur Ahl el Kahf., le mouvement de street-art tunisien.
ARTE a diffusé 4 épisodes de 2mn chacune de mon travail sur "Ahl al Kahf"... J'ai appris par la suite que la coopération entre ARTE et ITAR production avait été rompue, sans qu'on m'explique les vrais raisons.
J'ai par conséquent immédiatement mis fin à ma collaboration avec ITAR Production, en raison du fait que le contrat avec les personnes filmées stipulait que les images filmées allaient passer sur Arte.
La cause de la demande de déprogrammation de mon film "Révolution moins 5 minutes" dans le cadre du Festival à Leipzig par la société ITAR Production se base sur cette collaboration de 4 épisodes, alors qu'ITAR Production était juste le coordinateur pour des épisodes WEB de 2 mn et n'avait par voie de conséquence aucun droit sur les images, les droits m'appartenant en vertu de contrats conclus avec les personnes filmées.
Ce n'est donc qu'après la sélection de mon film "Thawra ghir draj - Révolution moins 5 minutes" au 54. INTERNATIONALES LEIPZIGER FESTIVAL FÜR DOKUMENTAR- UND ANIMATIONSFILM, qu'ITAR Production a exprimé son objection non fondée au regard de tous les arguments que je viens de présenter et que je peux justifier en vertu des éléments juridiques en ma possession.

Article publié à l'adresse
[www.facebook.com/notes/ayan-ken/mise-au-point-à-propos-de-ma-décision-de-retirer-mon-film-intituler-revolution-u/10150337455353789]

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