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Un premier festival de film black à Toronto
Du 13 au 17 Février 2013
critique
rédigé par Djia Mambu
publié le 08/03/2013
Djia Mambu (Africiné)
Djia Mambu (Africiné)
Fabienne Colas, Fondatrice du Toronto Black Film Festival
Fabienne Colas, Fondatrice du Toronto Black Film Festival
Émile Castonguay, Directeur de la programmation
Émile Castonguay, Directeur de la programmation
"Tosh" Gitonga, réalisateur
"Tosh" Gitonga, réalisateur
Lost in Africa
Lost in Africa
Obi Emelonye, rééalisateur de Last Flight to Abuja, 2012
Obi Emelonye, rééalisateur de Last Flight to Abuja, 2012

Toronto accueillera désormais le Festival de Film Black de Toronto (Toronto Black Film Festival, TBFF). Bien connue pour le grand rendez-vous du Festival international du Film de Toronto (TIFF), la ville reine du Canada se dote dorénavant d'une rencontre pour les cinéphiles afro-américains durant le mois de février, en pleine célébration du Mois de l'Histoire des Noirs.



L'initiative n'est autre que celle des fondateurs et organisateurs du Festival International du Film Black de Montréal, dont la 8éme édition a eu lien automne dernier. Mieux qu'être la petite sœur du festival de Montréal, le TBFF se veut atteindre davantage de communautés noires et autres dans la région. La création résulte, entre autres, de la demande accrue de festivaliers torontois qui se rendaient alors à Montréal pour assister au seul festival de film bilingue au pays, selon Émile Castonguay, Directeur de la programmation.



Nairobi Half Life en ouverture de festival

Les Torontois ont été conviés à découvrir le film de David ‘Tosh' Gitonga, Nairobi Half Life (2012) qui n'est autre que le choix du Kenya pour les Oscars 2013. Il relate l'aventure d'un jeune Kenyan qui va gagner la capitale, dans l'espoir de réaliser son rêve de devenir acteur. Une fois arrivé dans la ville dite des opportunités, il va se voir entrainer dans un gang notoire avec lequel il va découvrir les vrais dessous de Nairobi : vols, trafics et crimes.

La programmation de cette première édition comptait également Rebelle de Kim Nguyen (Canada, 2012), nominé aux Oscars pour le meilleur film en langue étrangère; Case départ de Thomas Ngijol, Fabrice Eboué et Lionel Steketee (France, 2011) ; Inside story de Rolie Nikiwe (Afrique du Sud, 2011); Lost in Africa de Vibeke Muasya (Denmark, 2010); Lucky d'Avie Luthra (Afrique du sud, 2011); Manèges humains de Martin Laroche (Canada, 2012); Otelo burning de Sara Blecher (Afrique du Sud, 2011) et Sonny boy de Maria Peters (Pays-Bas, 2011), ainsi que les documentaires Charles Bradley: Soul of America de Poull Brien (É-U, 2012) et Slavery by another name de Sam Pollard (É-U, 2012).



Spécial Nollywood

Basé sur des faits réels, Last Flight to Abuja (2012) couvre un épisode de l'incident du vol de Lagos vers Abuja en 2006 qui avait marqué les Nigérians à l'époque. Le film d'Obi Emelonye, projeté en clôture du festival, constitue une sorte de particularité par le fait d'être un film de type nollywoodien mais à destination du grand écran.
Présent lors du festival, le réalisateur nigérian a exprimé la nécessité pour lNollywood de faire davantage de films pour grand écran, afin de dynamiser cette industrie qui est la troisième plus grande au monde derrière celle des États-Unis et l'Inde. D'autres films nigérians ont fait partie de cette édition : Phone Swap de Kunle Afolayan (2012) et Turning Point de Niyi Towolawi (2012).

Djia Mambu,
Correspondante à Toronto.

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