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Entretien avec Félix KARRER, documentariste suisse
"Le documentaire s'adapte à la réalité"
critique
rédigé par Hector Tovidokou
publié le 03/12/2013
Felix Karrer, formateur
Felix Karrer, formateur
Hector Tovidokou (Africiné)
Hector Tovidokou (Africiné)
Felix Karrer, avec ses étudiants à l'ISMA
Felix Karrer, avec ses étudiants à l'ISMA
Saïd, le videur de latrines, réalisé par Félix Karrer (2008, Mali)
Saïd, le videur de latrines, réalisé par Félix Karrer (2008, Mali)

Le documentariste suisse Felix Karrer est invité à Cotonou, Bénin, en marge de la 7ème édition du festival Lagunimages. Il donne depuis le 19 novembre 2013, et ce jusqu'au 04 décembre prochain, une formation en techniques de réalisation et de production du film documentaire. Il s'adresse aux étudiants en deuxième et troisième année de réalisation, à l'Institut de Son et des Métiers de l'Audiovisuel (Isma).

Dans quel cadre êtes-vous à Cotonou ?

Comme vous le savez, je suis au Bénin, dans le cadre de la biennale "Lagunimages". J'ai été sollicité parce que je fais partie de l'organisation dénommée "Swiss senior expert corps". Elle est constituée de la plupart des retraités de tout domaine socioprofessionnel. Ils s'investissent dans le bénévolat. J'ai déjà fait 50 ans dans la télévision et 40 ans dans le cinéma.

En quoi se résume la formation que vous donnez présentement ?

Je transmets des connaissances dans le champ du film documentaire. C'est des jeunes qui veulent apprendre les normes internationales de la réalisation du film documentaire. Je leur ai montrés les chemins esthétiques, c'est-à-dire les normes acceptables du documentaire de télévision et celui du cinéma. Les deux sont différents, nous avons fait des exercices théoriques et pratiques.
Tous les exercices pratiques ont été faits à partir des caméras dont dispose l'ISMA. Ici les gens ont beaucoup de talents pour être réalisateurs, mais pas pour être caméramans. Je leur ai donné des connaissances et langages de la manipulation de la caméra.

Comparativement à la fiction, le documentaire prend la réalité et on cherche les images, les personnages, les sons, parce que le documentaire s'adapte à la réalité. Durant la formation, nous avons fait sept petits groupes de trois à quatre personnes, qui réfléchissent sur des sujets, qu'ils vont tourner, monter, mixer et présenter à l'ouverture du festival.
Je donnais des cours en Suisse et en Afrique du Sud. A ce jour, j'ai réalisé plus d'une centaine de documentaires télé et cinéma court et long.

Que pensez-vous du cinéma africain en général et du Bénin en particulier ?

Je trouve que c'est un bon travail qui se fait au Bénin dans le domaine du cinéma. Avant de venir ici, je n'avais jamais visionné un film béninois. Il y a aussi des festivals en Suisse dont entre autres : Nyon et Locarno. Certains projettent spécialement des films documentaires, d'animations ou de fictions. D'autres regroupent tous les genres.

par Hector Tovidokou

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