La cérémonie d'ouverture qui s'est tenue au siège du Fitheb, ex Cine Vog, le jeudi 05 novembre 2013, était fort simple.
Présidé par Mme Noëlie Noudehou Nougnihin, le comité d'organisation du festival Lagunimages a lancé la septième édition de la biennale Lagunimages. Le festival est soutenu par l'ambassadeur du Brésil près le Bénin
Malgré l'absence remarquée des autorités culturelles du pays, les organisateurs du festival de cinéma Lagunimages ont su placer la barre très haute.
Fonctionnant avec le tiers du budget du festival, cet ensemble de professionnels de cinéma regroupés au sein de l'Association Lagunimages, structure initiatrice du festival, a présenté un tableau varié et riche adapté aux moyens de bord.
Démonstration de la danse brésilienne "Capoeira", restitution des travaux issus de quelques ateliers "initiation à la réalisation et d'un court métrage documentaire", "formation à la réalisation et la production d'un documentaire", prévus dans le cadre des activités du festival ont constitué les différents tableaux présentés à l'ouverture.
La projection du film documentaire Pedra da Memória de la réalisatrice brésilienne Renata Amaral a constitué le nœud de la soirée.
C'est le récit d'une communauté religieuse de la diaspora africaine au Brésil qui voyage pour la première fois au Bénin (Afrique occidental) à la rencontre de la culture de ses ancêtres.
Ce documentaire est une recherche esthétique à travers la musicale présente dans le Maranhão (l'un des 27 États du Brésil, situé au Nord-Est) et au Bénin, révélant les liens et particularités des deux cultures. Cette approche poétique menée par le biais du maître vaudou Euclide BABALORIXÁ.
Le dialogue n'est pas toujours aisé même avec les descendants d'anciens esclaves brésiliens retournés au Bénin après l'abolition, qui n'ont pas forcément conservés, plus d'un siècle après, la culture brésilienne.
par Hector TOVIDOKOU
(Bénin ciné média -ABCM