C'est ma première fois d'être marraine dans un festival. C'est plutôt agréable dans la mesure où c'est un premier festival. André Ceuterick m'a parlé du festival et des organisatrices qui ne marchaient pas à l'aveuglette, qui sont de grandes professionnelles. Etre marraine n'est pas un poids, en revanche une responsabilité. Un premier festival de premiers films c'est particulièrement émouvant. Je trouve que ça va dans le bon sens et ça me fait du bien aussi de faire des rencontres enrichissantes.
C'est une bonne idée qui va décomplexer les jeunes, qu'ils soient réalisateurs ou pas ; parce qu'il y a toujours une première fois pour tout le monde. Ça leur permet de comprendre que ce qui est important c'est de commencer. En Afrique, ce qui est important c'est qu'il y ait des productions. Même si elles pêchent encore par leur qualité, mais c'est déjà important de savoir qu'au Nigeria par exemple, avec Nollywood, la production augmente au fur et à mesure et qu'elle va générer une industrie qui va permettre de peser autant que le cinéma européen, américain ou indien.
Les jeunes ne doivent surtout pas se limiter. S'il y a bien une vérité au cinéma comme dans la vie, c'est qu'on ne fait rien tout seul. Déjà, partir de ça et continuer à rêver.
Propos recueillis par Pélagie Ng'onana