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23ème Festival du Film Francophone de Namur (FIFF, 2008)
Abderrahmane Sissako, président du jury long-métrage
critique
rédigé par Mohamadou Mahmoun Faye
publié le 07/10/2008
Mamoune Faye
Mamoune Faye
Abderrahmane Sissako
Abderrahmane Sissako
Bamako, de Abderrahmane Sissako, 2006
Bamako, de Abderrahmane Sissako, 2006
Tremblements lointains de Manuel Poutte, 2008
Tremblements lointains de Manuel Poutte, 2008
Manuel Poutte et son acteur Papa Malick Ndiaye au FIFF 2008 de Namur, pour le film Tremblements lointains
Manuel Poutte et son acteur Papa Malick Ndiaye au FIFF 2008 de Namur, pour le film Tremblements lointains
Papa Malick Ndiaye (à Namur)
Papa Malick Ndiaye (à Namur)
Manuel Poutte et Papa Malick Ndiaye
Manuel Poutte et Papa Malick Ndiaye
Papa Malick Ndiaye (au FIFF 2008 de Namur)
Papa Malick Ndiaye (au FIFF 2008 de Namur)
Manuel Poutte et l'acteur Papa Malick Ndiaye au FIFF 2008
Manuel Poutte et l'acteur Papa Malick Ndiaye au FIFF 2008
Le Monologue de la muette, de Khady Sylla, Charlie Van Damme, Sénégal/Belgique, 2008.
Le Monologue de la muette, de Khady Sylla, Charlie Van Damme, Sénégal/Belgique, 2008.
Khady Sylla
Khady Sylla
Aminta Ngom dans Une fenêtre ouverte, de Khady Sylla, 2005.
Aminta Ngom dans Une fenêtre ouverte, de Khady Sylla, 2005.
Rabah Ameur-Zaïmèche
Rabah Ameur-Zaïmèche
Daoud AOULAD SYAD
Daoud AOULAD SYAD
FIFF 2008, Namur
FIFF 2008, Namur

Le Festival international du film francophone de Namur (du 26 septembre au 3 octobre 2008) s'est ouvert vendredi 26 septembre dernier dans la capitale wallonne. Au programme, 150 films, des débats sur le septième art et de nombreux échanges autour du cinéma.

NAMUR (Belgique) - Comme chaque année depuis vingt trois ans, Namur, capitale de la Wallonie, accueille le gratin du cinéma francophone. L'édition 2008 a été ouverte le vendredi 26 septembre dernier dans une salle du Caméo bourrée de professionnels du septième art, de cinéphiles et d'invités. Le Festival international du film francophone de Namur (FIFF, pour les initiés) est de plus en plus couru par les réalisateurs, comédiens, producteurs, techniciens, bailleurs et journalistes de l'espace francophone.
Dans les salles namuroises comme Eldorado, Caméo, mais aussi dans d'autres espaces culturels de la ville, seront ainsi projetés quelque 150 films pour un total de 200 séances. Une véritable prouesse car à ses débuts, dans les années 1980, le festival ne programmait qu'une trentaine de films. Déjà, sous un froid que réchauffe un timide soleil d'automne, les inconditionnels du grand écran se bousculent devant les salles pour découvrir de nouvelles réalisations en compétition ou revoir des films et documentaires hors compétition, à travers des Focus, des Rétrospectives, des Coups de cœur ou des Séances pédagogiques.

Lors de la cérémonie d'ouverture de vendredi dernier, la directrice général du FIFF, Dominique Jamar (qui pilote le festival depuis 2002) et le président de la manifestation, Jean-Louis Close, ont mis l'accent sur la diversité des expressions cinématographiques qui caractérisent Namur. L'un des objectifs du FIFF est également de favoriser la circulation des œuvres du septième art et les échanges entre professionnels au sein de la grande famille de la Francophonie. À partir de Namur, de nombreux films ont pu démarrer une belle carrière internationale et conquérir d'autres publics. Depuis sa création dans les années 1980, le festival de la capitale wallonne essaie de mener une dynamique politique de promotion et de défense du cinéma francophone, qu'il soit d'Afrique, d'Europe ou des Amériques, estiment les organisateurs.

Cette année, le jury officiel long-métrage est présidé par le cinéaste mauritanien Abderrahmane Sissako, auteur du célèbre Bamako présenté en 2006 en sélection officielle à Cannes. Lui et les cinq autres membres du jury vont se pencher sur quatorze long-métrages provenant de la Belgique, de la France, du Québec, de la Roumanie, de l'Algérie, de la Tunisie, du Maroc, du Liban et de la Suisse. Parmi ces films, on peut citer le long-métrage français L'apprenti de Samuel Colardey, Boogie du Roumain Radu Muntean, Le chant des mariées de Karin Albou (Tunisie), Dernier maquis du cinéaste algérien Rabah Ameur-Zaïmeche, En attendant Pasolini de Daoud Aoulad Syad (Maroc), Home de la réalisatrice belge Ursula Meier, Maman est chez le coiffeur de la Québécoise Léa Pool…

Cette année, l'Afrique sub-saharienne est la grande absente de la compétition officielle. Un fait presque inédit depuis l'existence du FIFF car lors de certaines éditions, il arrivait même que le cinéma d'Afrique du Sud du Sahara ait trois ou quatre films en compétition. Les réalisateurs africains sont-ils plus préoccupés par le prochain Festival du cinéma de Ouagadougou (FESPACO) qui aura lieu en fin février 2009 ou sont-ils en panne d'inspiration ? Le Sénégal est heureusement présente dans la section Regards (hors compétition) avec le documentaire de 45 minutes intitulé Le monologue de la muette et réalisé par l'écrivain et cinéaste Khady Sylla, auteure d'un autre documentaire, Une fenêtre ouverte. Par ailleurs, un jeune comédien sénégalais du nom de Papa Malick Ndiaye tient un des rôles principaux dans
Tremblements lointains, long-métrage belge de Manuel Poutte dont une grande partie du tournage s'est déroulée au Sénégal.

Modou Mamoune FAYE

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