Ahmed Atef, dans Les démons du Caire nous ouvre les portes de la vie d'une famille égyptienne issue d'un milieu défavorisé. Il nous montre le quotidien de chacun des membres de cette famille. Les enfants se débrouillent, survivent dans la rue hostile. Les femmes sont victimes d'abus et d'agressions de tout genre par les hommes. La mort est omniprésente. La misère s'acharne : prostitution, drogue, trafic d'organes, inceste, etc.
À travers des images sanglantes, pas toujours nécessaires ; le réalisateur nous ouvre les yeux sur une dure réalité. Les drames vécus par cette famille s'enchaînent à un rythme si effréné qu'ils en deviennent difficilement crédibles. Malgré tout, ils nous renvoient à ce que les médias nous donnent à voir d'une certaine réalité du monde. On regrette une bande son pauvre : la musique au thème unique est répétitive et trop présente.
Le jury lycéen - Prix Rurart.
Article rédigé dans le cadre du partenariat Africiné/Rurart (FESPACO 2009).