AFRICINE .org
Le leader mondial (cinémas africains & diaspora)
Actuellement recensés
24 975 films, 2 562 textes
Ajoutez vos infos
FIFF 2009: Péril sur les idées reçues
critique
rédigé par Télesphore Mba Bizo
publié le 22/03/2009
Télesphore Mba Bizo
Télesphore Mba Bizo
Jury FIPRESCI au FIFF 2009
Jury FIPRESCI au FIFF 2009
Conférence de presse du FIFF 2009
Conférence de presse du FIFF 2009
Wenner Dorothee
Wenner Dorothee
Peace Anyiam Fiberesima dans Peace Mission, 2008, de Dorothee Wenner
Peace Anyiam Fiberesima dans Peace Mission, 2008, de Dorothee Wenner
Letter to a Stranger, 2008, de Fred Amata
Letter to a Stranger, 2008, de Fred Amata
Stronger than Pain, 2007, de Tchidi Chikere
Stronger than Pain, 2007, de Tchidi Chikere
The Covenant Church, 2006, de Charles Novia
The Covenant Church, 2006, de Charles Novia
Rêve piégé (Trapped Dream), 2008, de Ubaka Joseph Ugochukwu
Rêve piégé (Trapped Dream), 2008, de Ubaka Joseph Ugochukwu
White Waters, 2007, de Izu Ojukwu
White Waters, 2007, de Izu Ojukwu
La Chine est encore loin, 2008, de Malek Bensmaïl
La Chine est encore loin, 2008, de Malek Bensmaïl
TGV, 1997, de Moussa Touré
TGV, 1997, de Moussa Touré
Oumar DIOP Makéna et Bernard GIRAUDEAU dans TGV, 1997, de Moussa Touré
Oumar DIOP Makéna et Bernard GIRAUDEAU dans TGV, 1997, de Moussa Touré
Nkem Owoh
Nkem Owoh

La cérémonie d'ouverture de la 23è édition du Festival international de films de Fribourg en Suisse a eu lieu samedi, 14 mars 2009 au lieu-dit Ancienne Gare.

Trois orateurs se sont succédés au promontoir pour renforcer la signature du FIFF dans le giron des festivals de cinéma. Il s'agit de l'acceptation d'une pratique et d'une programmation festivalières marquée par l'accueil des productions qui ne sont pas nécessairement en circulation en Suisse. Ce sont les propos de Ruth Luthi, la Présidente de l'organisation générale. Elle insiste d'ailleurs, "il est question de prendre conscience des réalités qui ne sont pas les miennes". Seulement, cette approche ne va pas sans danger. Elle s'accompagne presque toujours de quelque angoisse. Parfois, le film arrive le dernier jour. Souvent, il se perd tout simplement. Toute réalité qui contraint au bouleversement du programme initial. En tout cas, il ne faudra pas compter sur le Président du conseil des Etats, Alain Berset, pour revoir et retourner la griffe du FIFF à cause des hésitations mentionnées plus haut. Au contraire, le FIFF entend plus que jamais "pulvériser les a priori, les certitudes et les idées reçues".

L'audience souhaite vivre la surprise de l'intrigue. Regarder un film au FIFF, c'est participer à la construction d'une autre réalité; c'est prendre part à une autre aventure humaine, progresser et refuser l'inertie. Et Edouard Waintrop, le Directeur artistique, de trouver les mots justes pour le dire: le FIFF est une chance de vivre les pulsations de la planète. Il magnifie le sens de la vue. C'est un cinéma au service de la compréhension du monde.

Le Nigeria représente l'Afrique

La part du lion en matière de représentativité africaine revient au Nigeria. L'un des trois programmes majeurs de l'événement est consacré à Nollywood. Il s'agit du cinéma populaire nigérian. Une experte de nationalité allemande, Dorothee Wenner, vient de réaliser tout un dossier à propos de ce cinéma encore obscure en Occident. Elle a donc rendez-vous avec le public fidèle de la place Ancienne Gare de Fribourg le 18 mars 2009 pour livrer les tenants et les aboutissants du boom de l'industrie vidéo domestique chez le grand voisin nigérian. Cependant, le public se délecte de la programmation de Nollywood. Letters To A Stranger a été diffusé dimanche 15 mars 2009 et Peace Mission le 17 mars. Le reste de la programmation comprend The Covenant Church, Trapped Dream et White Waters. Ces projections se déroulent chaque jour depuis le début du festival.



L'initiative du FIFF relative à la mise en lumière de Nollywood est à saluer. Les signatures les plus pertinentes de ce sous-cinéma nigérian sont présentes à Fribourg. Il s'agit de Fred Amata, Tchidi Chikere, Charles Novia, Ubaka Joseph Ogochukwu et Izu Ojukwu. Il faudrait, peut-être plaindre l'absence d'un Usuofia In London. Ce film est la production la plus aboutie de Nollywood depuis son démarrage en 1992. Son acteur principal, Nkem Owoh, plutôt connu au Cameroun comme Ukwah, est le comédien "nollywoodien" le plus en vue.

Télesphore MBA BIZO à Fribourg

Films liés
Artistes liés
Structures liées
événements liés