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12ème édition du festival de cinéma africain de Khouribga
Le cinéma comme message d'ouverture et de tolérance…
critique
rédigé par Noureddine Mhakkak
publié le 21/07/2009
Noureddine Mhakkak
Noureddine Mhakkak
Khouribga 2009
Khouribga 2009
Les feux de Mansaré
Les feux de Mansaré
Un si beau voyage
Un si beau voyage
Mecano
Mecano
Le Temps des camarades (زمن الرفاق)
Le Temps des camarades (زمن الرفاق)
Mohamed Chrif TRIBAK
Mohamed Chrif TRIBAK
Le Temps des camarades (زمن الرفاق)
Le Temps des camarades (زمن الرفاق)

La douzième édition du festival du cinéma africain de la ville de Khouribga se distingue fortement des précédentes éditions. En effet, le changement fondamental de l'année 2009 c'est puisqu'il est devenu un festival annuel, ce qui lui donne une possibilité accrue de fêter le cinéma africain et de le mettre dans au centre de l'attention du monde cinématographique à l'échelle africaine et mondiale.
Le festival est désormais placé sous la responsabilité de la Fondation du festival du cinéma africain de Khouribga et sous la direction du grand critique de cinéma monsieur Noureddine Sail, le président du Centre Cinématographique Marocain (CCM). Ce qui est très positif, puisque Noureddine Sail a été parmi les fondateurs de ce festival lancé en 1977 qui a fait rayonner les noms de grands cinéastes africains. Le festival a occupé depuis une position clé dans la carte des manifestations cinématographiques au Maroc.

Le festival fait de la ville de Khouribga une capitale du cinéma africain et donne ainsi un rayonnement très fort à la culture marocaine. Le cinéma est devenu le miroir de la modernité, le symbole de l'ouverture d'esprit, ainsi que le message de la paix et de la tolérance dans le monde entier.
Pour 2009, le festival va montrer au public les nouveaux films africains. Il sera le reflet du continent, car le cinéma, comme le souligne Anne Goldmann, possède la particularité d'être fondamentalement ancré dans la réalité de son temps, et cela beaucoup plus que toute autre forme d'art.

Les films sélectionnés développent une réflexion intéressante sur le côté humanisme. Quant à la maîtrise de la technique, elle est devient de mise chez les réalisateurs africains. On peut noter cela en autres chez le Sénégalais Mansour Sora Wade (Les feux de Mansaré) où il traite du sens de l'amour à travers une histoire qui relie Lamine et Nathalie, ainsi que de l'héritage des traditions qui les empêche de réaliser leur rêve. Wade montre le besoin réel d'un dialogue ouvert et tolérant entre les gens, afin que les feux cessent de brûler l'avenir.
Quant au film tunisien Un si beau voyage de Khaled Ghorbal, il aborde le problème de l'identité, de la relation entre l'Orient et l'Occident. Un immigré préfère revenir à son pays d'origine après des difficultés et des années bien vécues à l'étranger.
Mécano (Mahmoud Kamel, Égypte) parle de l'amour entre un ingénieur qui a perdu la mémoire et sa collègue ; outre sa volonté de réussir dans son travail coûte que coûte. Le Maroc est présent avec deux films, dont Le temps des camarades de Mohamed Chrif Tribak qui trace trois thèmes majeurs : l'amour, l'amitié et l'engagement politique.


Les organisateurs, en fêtant la richesse du cinéma, célèbrent aussi celle du verbe, en organisant des tables rondes autour de livres qui parlent du cinéma dans toute sa diversité et son foisonnement.

Noureddine Mhakkak

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