Le directeur de la cinématographique du Bénin, M. Dorothée Dognon, représentant le ministre chargé de la culture a officiellement donné le top des manifestations socioculturelles de la 12ème édition du festival international du film de Ouidah, dans la soirée du jeudi à l'institut régional de la santé publique (Irsp) de Ouidah en présence plusieurs invités de marques, notamment M. Séverin Adjovi, le locataire de l'Hôtel de ville.
"Le meilleur métier au monde, c'est le cinéma parce qu'il présente la beauté dans toutes ses formes. Le festival ‘'Quintessence'' a dépassé le Bénin et conquit le monde, raison pour laquelle le gouvernement béninois accorde une grande importance à travers la modeste contribution des ministères chargés de la culture et celui de la communication" a déclaré ainsi M. Dorothée Dognon, pour lancer officiellement les activités de la 12ème édition du festival "Quintessence".
Le cinéma prend de l'essor grâce au travail de Jean Odoutan, a reconnu le maire de la ville de Ouidah, M. Séverin Adjovi, avant d'exhorter, le Délégué général dudit festival à mettre tout en œuvre pour parfaire l'organisation de l'évènement.
Après l'emprise d'une animation folklorique, M. Jean Odoutan a profité de la cérémonie d'ouverture pour donner des prix spéciaux à certains hôtes de marques. Il s'agit des trophées "Python" décernés aux personnalités entre autres : Emilie Deleuze, Caroline Pochon, Sévérin Adjovi, Nouréini Serpos-Tidjani, Carole Lokossou, Freddy Fadonougbo, Bonaventure Assogba et Dorothée Dognon.
Placée sous le thème "La femme", l'édition 2014 du festival "Quintessence connaitra la projection cinématographique de quatre vingt douze (92) films durant cinq (05) jours dans les villes de Cotonou, Porto-Novo, Parakou et Ouidah.
Dans la sélection, on retrouve le film soutenu par Africiné : Dialemi (court métrage fiction de Nadine Otsobogo, Gabon, 2013, avec Laurent Owondo, Prudence Maïdou) ainsi que Sessi (long métrage fiction de Elvire Adjamonsi, Bénin, 2013). Parmi les longs métrages documentaires, on compte Le Chant des tortues, une révolution marocaine de Jawad Rhalib, Maroc, 2013), Dans la cour des marionnettistes du Burkina (de Christian Lajoumard, 2013, France), Deported / Expulsés (de Rachèle Magloire et Chantal Regnault, Haïti, 2012) et Tango Negro(de Dom Pedro, Angola / Argentine, 2012).
La rétrospective Mahamat-Saleh Haroun compte deux films du multi-primé réalisateur tchadien : Daratt (Saison sèche) et Abouna (Notre père).
Outre les projections cinématographiques, des ateliers et tables rondes seront au cœur de la randonnée.
par Rodéric Dèdègnonhou, Journaliste à l'Agence Bénin Presse