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Entretien avec Abdoulaye SOW à propos de son court-métrage KIPOU
entretien
rédigé par Mayecor Diouf
publié le 22/07/2023
Abdoulaye SOW, réalisateur sénégalais
Abdoulaye SOW, réalisateur sénégalais
Nilson MENDONÇA, Rédacteur (Bissau) à AFRICINÉ MAGAZINE
Nilson MENDONÇA, Rédacteur (Bissau) à AFRICINÉ MAGAZINE
Paul Nathan NDONG ONDO, Rédacteur (Dakar) à AFRICINÉ MAGAZINE
Paul Nathan NDONG ONDO, Rédacteur (Dakar) à AFRICINÉ MAGAZINE
Mayecor DIOUF, Rédacteur (Kaolack) à AFRICINÉ MAGAZINE
Mayecor DIOUF, Rédacteur (Kaolack) à AFRICINÉ MAGAZINE
Scène du film KIPOU
Scène du film KIPOU
Scène du film KIPOU
Scène du film KIPOU
Awa Dramé et Khadija Mbengue, les deux actrices principales de KIPOU, avec le scénario du court métrage
Awa Dramé et Khadija Mbengue, les deux actrices principales de KIPOU, avec le scénario du court métrage
Scène du film KIPOU, avec le chat
Scène du film KIPOU, avec le chat
Scène du film KIPOU
Scène du film KIPOU
Abdoulaye Sow, réalisateur de KIPOU, recevant le Grand Prix National Annette Mbaye d'Ernville, au festival Dakar Court 2022
Abdoulaye Sow, réalisateur de KIPOU, recevant le Grand Prix National Annette Mbaye d'Ernville, au festival Dakar Court 2022
Le réalisateur Abdoulaye SOW (au milieu), entouré de Oumar Sall (Producteur Délégué du film, à sa gauche) et Arnold Setohou (Producteur associé de KIPOU, à sa droite, en violet), avec le Trophée de Dakar Court 2022
Le réalisateur Abdoulaye SOW (au milieu), entouré de Oumar Sall (Producteur Délégué du film, à sa gauche) et Arnold Setohou (Producteur associé de KIPOU, à sa droite, en violet), avec le Trophée de Dakar Court 2022
Abdoulaye SOW (réalisateur de KIPOU) avec Arnold Setohou (Producteur associé du film, à sa droite, en violet), avec le Trophée de Dakar Court 2022
Abdoulaye SOW (réalisateur de KIPOU) avec Arnold Setohou (Producteur associé du film, à sa droite, en violet), avec le Trophée de Dakar Court 2022
Le réalisateur (au milieu, en bleu), entouré de nos critiques : Paul Nathan NDONG ONDO (à sa gauche, en casquette), Alioune KÂ (à son extrême gauche, en lunettes), Nilson MENDONÇA (à sa droite, en bonnet), Mayécor DIOUF (à son extrême droite, chemise ouverte)
Le réalisateur (au milieu, en bleu), entouré de nos critiques : Paul Nathan NDONG ONDO (à sa gauche, en casquette), Alioune KÂ (à son extrême gauche, en lunettes), Nilson MENDONÇA (à sa droite, en bonnet), Mayécor DIOUF (à son extrême droite, chemise ouverte)
Khadidiatou SOW, réalisatrice et scénariste de UNE PLACE DANS L'AVION
Khadidiatou SOW, réalisatrice et scénariste de UNE PLACE DANS L'AVION
Le réalisateur et scénariste Abdoulaye SOW
Le réalisateur et scénariste Abdoulaye SOW

Né à Dakar, Abdoulaye SOW entre au département Lettres Modernes de l'Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD, Sénégal) après l'obtention de son baccalauréat littéraire A3. Après trois années de formation en formation en informatique, il commence à écrire des histoires comiques de cinq minutes. Son projet de film court métrage Kipou a été parmi les six projets sélectionnés dans le cadre du programme Upcourts-métrage promotion Nour Eddine SAIL 2019-2020. Son film est produit par la société CINEKAP avec New direction en production associée. Il était en compétition au festival Dakar court de décembre 2022.

Qu'est-ce qui vous a poussé à choisir ce thème ?
Assez bizarre. Cela remonte à cinq ou six ans. Je voyais souvent l'image d'une petite fille assise à regarder les gens passer. Dans ma conception première je voulais même appeler mon premier film Le mouchoir. J'ai commencé à consulter un site internet pour savoir comment écrire un scénario. J'ai toujours été motivé par ma sœur [Khadidiatou Sow, Une place dans l'avion, NDLR] qui est déjà dans le milieu du cinéma. Elle a tout fait pour que je participe à son propre court métrage. Aussi, j'ai eu l'accompagnement de Salif Sima pour savoir ce qu'est un plan, un cadrage etc.



Kipou est-il basé sur une histoire vécue que vous connaissiez ?
Je suis d'une famille autodidacte. Au Sénégal, tout ceux qui n'ont pas fait des études manquent toujours de quelque chose, d'où l'importance de l'instruction. A noter, les efforts de ma mère pour pouvoir lire et déchiffrer les documents que mon père avait laissés. Il était diplomate et est décédé brutalement au Sénégal lorsque j'avais cinq ans alors que la famille était en Belgique.

Avez-vous rencontré des obstacles lors de la production ?
Le film a été développé au cours d'une formation. Nous étions obligés de faire le tournage en quatre jours seulement. Ainsi, il m'a été difficile de trouver la charrette. Auparavant, je n'avais jamais réalisé de film. J'avais aussi quelques problèmes avec le chef opérateur. Et il m'a été très difficile de trouver les chatons ! C'est quinze jours avant le film que le régisseur Lamine NDIAYE m'a amené deux chatons pareils. Par la suite, l'un des chatons avait disparu et c'est ainsi que j'ai conservé l'un des chatons qui était heureusement le plus docile. Mais Aissatou avait peur du chaton, contrairement à Aby.
A la fin, le problème de paiement se posait avec Aissatou car son oncle considérait le montant de son salaire trop faible. J'ai dû même augmenter le paiement de ma propre poche.

Souhaitez-vous faire d'autres films de ce genre ?
J'aime le style des films intimistes.

Comment vous avez fait pour trouver l'actrice principale Aissatou ?
J'ai fait beaucoup de castings sur des filles mais elles ne pouvaient pas jouer ce rôle. Heureusement, on a pu trouver la nièce de Moussa DIALLO, scénariste.

Quels sont vos perspectives ?
Continuer à vivre ma passion. Actuellement, je suis costumier dans le métier et je continue à écrire des histoires. Je n'aime pas le misérabilisme et je réfléchis sur ma société. On ne fait pas le cinéma sans passion : l'argent n'est qu'un détail.

Pourquoi avez-vous donné autant d'importance au chaton jusqu'à lui donner le titre du film ?
On avait déjà un chaton chez nous, un chaton qui s'appelait "Pitou". C'est en ce sens que l'inspiration du nom Kipou m'est venue : c'est un personnage important du film et il fallait qu'il joue son rôle !



Une dernière réflexion ?
Au final, si jamais je remporte un prix à ce festival Dakar court, je dédie cet honneur à tous ceux qui m'ont soutenu sur ce projet : la famille, les amis, la production CINEKAP et le festival Dakar Court qui a accepté de sélectionner ce court métrage !

Propos recueillis par
Mayécor DIOUF (Kaolack/Sénégal)
Alioune KÂ (Diourbel/Sénégal)
Nilson MENDONCA (Guinée Bissau)
Paul Nathan Ndong ONDO (Gabon)

Article rédigé dans le cadre de l'Atelier Dakar Court 2022 / FACC.
Un atelier de formation en critique cinématographique dirigé par Olivier Barlet et Baba Diop, organisé à l'occasion de la 5è édition du Festival de Dakar Court (05-10 Décembre 2022) par l'Association Cinemarekk et la Fédération Africaine de la Critique Cinématographique (FACC, Dakar), avec le soutien de Vivendi Create Joy.

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