Pour son premier roman "Terre Pourpre", Tima Ouamba (35 ans) s'est lancé dans une fiction décrivant les sombres facettes des habitants d'un pays en guerre, notamment le Congo. Très vite, le lecteur plonge dans ce roman poignant et accompagne Iris, une jolie enseignante à l'Université de Brazzaville, qui part à la recherche de Bambino, son petit frère disparu dans un Congo chaotique et ravagé par la guerre. On n'a pas envie de refermer le livre sans savoir ce qu'est devenu Bambino...
Je suis congolais (Brazzaville), résident français depuis 1995. J'ai un parcours atypique car ma formation d'origine est la pharmacie. C'est sur le banc de la fac de pharmacie de Strasbourg que j'ai eu l'idée d'écrire un scénario. Je devais surement m'ennuyer en cours. Ensuite, c'est mon admiration pour Luc Besson qui me poussera à suivre une formation de trois ans dans une école de cinéma, à l'issue de laquelle j'ai réalisé trois courts métrages.
Je me considère donc comme cinéaste de formation et romancier depuis peu.
je n'ai pas vécu physiquement cette guerre mais moralement oui puisque j'avais encore de la famille et des amis sur place. J'essayais de leur téléphoner mais il était quasiment impossible de les joindre. Alors, je lisais beaucoup pour suivre l'évolution des événements. Je m'informais comme je pouvais à travers tous les médias que j'avais à ma disposition ici (Tima Ouamba vivait à Strasbourg à l'époque, ndlr). Mais "Terre pourpre" n'est pas pour autant un roman autobiographique. Je me suis beaucoup documenté pour construire mes personnages et ils ont tous un rôle bien précis. Cela me facilitera plus tard la réalisation de mon film puisque je veux tirer de ce roman, un long métrage
